Aujourd’hui 19 août 2024, cela fait 43 jours que la macronie a perdu les législatives, 34 jours que le gouvernement Attal a démissionné et 27 jours que le Nouveau Front populaire, arrivé en tête, a proposé Lucie Castets comme Première ministre.
Macron cherche à gagner du temps pour constituer une « majorité la plus large » pour poursuivre sa politique au service des grandes entreprises et de ses riches amis, tout en niant le résultat des dernières élections.
Or selon la Constitution, ce n’est pas à Macron de former un gouvernement, son rôle doit se borner à nommer un Premier ministre…puis à s’effacer et laisser le gouvernement et le Parlement décider de la politique du pays.
Ce refus antidémocratique de Macron de reconnaître sa défaite aux européennes puis aux législatives est d’autant plus insupportable que pendant ce temps les ministres « démissionnaires » continuent de prendre des décisions loin des seules affaires courantes, comme la préparation du budget 2025…avec un nouveau « gel » de 10 milliards d’euros pour 2024 !
Imposer des mesures d’urgence
Quelles que soient les tergiversations et les manœuvres de Macron, il nous faut construire un puissant mouvement pour imposer des mesures d’urgence sociale, écologique et démocratique. C’est ce que l’on peut lire dans l’éditorial du numéro de cet été de Démocratie&Socialisme (D&S), la revue papier de la Gauche démocratique et sociale (GDS).
Pour aider à préparer la rentrée politique et sociale, nous mettons à disposition en ligne ce numéro de D&S, dans lequel nous avons notamment donné la parole aux députés Danielle Simonnet et Alexis Corbière, à Jérôme Gleizes (conseiller écologiste de Paris) et à Guillaume Ancelet (président de Picardie debout, la formation de François Ruffin).
Dans ce numéro de notre revue, nous revenons aussi dans un dossier sur les leçons de ce scrutin historique des législatives.
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